Proviande a mené une étude auprès des consommateur·ice·s suisses pour évaluer leur image de l'organisation et leurs connaissances en matière de production de viande. L'étude a révélé qu'une majeure partie des consommateur·ice·s de viande ont une représentation idéalisée de la production de viande (suisse) – qu'il s'agisse de la façon dont les animaux sont traités ou de l'impact de la viande sur l'environnement et la santé.

C'est la grande question qui se pose tous les quatre ans : qui élire au Parlement pour que le mouvement végane aille de l'avant et que les droits des animaux soient mieux pris en compte ? Les prochaines élections fédérales auront lieu le 22 octobre 2023 et le nombre de candidat·e·s est plus élevé que jamais. Plusieurs nouveaux partis se présentent même pour la première fois.

Actuellement, le taux d'autosuffisance alimentaire net de la Suisse s'élève à 49 % seulement.¹ Autrement dit, nous dépendons de l'importation pour la moitié des denrées alimentaires. Cette situation n'est pas due à un manque de surfaces agraires, mais au fait que nous produisons une grande quantité de denrées d'origine animale nécessitant des importations massives de fourrage. En outre, plus de la moitié des surfaces agraires du pays sont consacrées à la culture fourragère et non à la culture de denrées dédiées à la consommation humaine directe.²

Depuis 2012, l'étude Brand Predictor commandée par Havas Suisse fournit des indications précieuses sur l'univers des marques et montre comment celles-ci sont perçues dans notre pays. En 2023, cette étude représentative a analysé un total de plus de 400 marques. Pas moins de 4500 personnes ont été interrogées à cet effet. En 2021 déjà, le V-Label se hissait dans le peloton de tête.

Il arrive régulièrement que des articles de presse – financés par Proviande – mettent en avant la sévérité de la loi suisse sur la protection des animaux et la durabilité de la viande suisse. Or, cette vision édulcorée mérite d'être mise en perspective.