Aller au contenu principal

Agriculture bio-végane

L'agriculture bio-végane combine les avantages de la culture végétalienne et de l'agriculture biologique. Ce mode de culture exclut tout élevage commercial d'animaux de rente et n'utilise aucun intrant d'origine animale.

Les terres agricoles deviennent de plus en plus stériles 

Les menaces qui planent sur les terres cultivables partout sur la planète se multiplient. Dans le monde entier, les récoltes diminuent parce que les sols sont épuisés. La productivité faiblit de même que la fertilité de la terre. Les causes à l’origine de cet affaiblissement des sols sont nombreuses et vont de la surexploitation des sols aux résidus d'antibiotiques issus de l'élevage en passant par la surfertilisation, notamment par des matières fécales animales.

En quoi l’agriculture bio-végane préserve-t-elle mieux la nature ?

Un gramme de terre contient des milliards de microorganismes qui s’occupent de transformer, par exemple, les feuilles, le bois et la paille morts en un compost très fin et très riche en nutriments. Nous savons maintenant que l’engrais artificiel paralyse et tue ces minuscules êtres vivants.

Ce qui est moins connu, en revanche, c’est que le lisier aussi abîme les bactéries présentes dans la terre et rompt l’équilibre du système. En effet, il contient, sous une forme non décomposée, presque l’intégralité de l’azote produit par l’animal au moment de l’excrétion. Celui-ci, en particulier l’urée contenue dans les urines, a pratiquement le même effet que les substances des engrais artificiels : il pénètre directement dans le métabolisme de la plante en la forçant à absorber plus d’eau qu’elle ne le ferait naturellement. Ce faisant l’on augmente, d’un côté, le poids des céréales et des légumes, par exemple, mais l’on empêche, de l'autre, l’absorption par les plantes des oligoéléments livrés par les microorganismes du sol. La plante s’affaiblit. En fin de compte, elle a un goût très aqueux, est davantage sujette aux maladies et n’a qu’une moindre valeur nutritive pour l’être humain. L’utilisation parcimonieuse d’engrais à base de minéraux et de substances purement naturelles permet de reporter les éléments sains du sol sur la plante, favorisant ainsi sa croissance et sa digestibilité, ce qui, à la fin, profite également à la santé des humains.

Agriculture biocyclique végétalienne

Depuis 2017, il existe des directives et un certificat (Standard Biocyclique Végétalien) reconnu au niveau international pour l'agriculture biocyclique végétalienne. Cette méthode de culture respectueuse des sols y est définie de manière exhaustive. Contrairement à l'agriculture conventionnelle, qui entraîne une perte constante d'humus fertile, l'agriculture biocyclique végétalienne permet de créer de l'humus et de favoriser la fertilité des sols. Une importance particulière est accordée à la promotion de la biodiversité, à la santé des sols et à la fermeture des cycles de matières organiques.

Exemples pratiques: 

«La transformation sur notre exploitation a apporté de grands avantages.»

Mythes et réalités de l'agriculture biocyclique végétalienne.

Deux agriculteurs suisses ont osé faire le pas en adoptant la méthode biocyclique végétalienne et un Allemand savoure ses succès.

Exemple d'application: 

Que font les végétariens pour préserver leur potager de l'appétit insatiable des limaces ?


Plus d'informations :