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Que reste-t-il dans ton assiette ?

Dans notre société, une belle assiette se construit autour de la viande comme n'a cessé de nous le répéter Proviande, interprofession suisse de la filière viande, dans son slogan publicitaire : « ... tout le reste n'est que garniture ». Voilà qui explique la première réaction, quelque part entre incrédulité et effarement, des gens face à une personne qui dit vouloir renoncer d'elle-même à un aliment apparemment aussi essentiel que la viande. Comment peut-on continuer à apprécier la nourriture après une telle décision ? Ne pas manger de saucisses grillées, de burgers, d'escalopes et de steaks est souvent assimilé à une perte drastique de qualité de vie ! Toute personne nouvellement végétarienne ou végane a forcément été amenée à répondre à la question suivante : « D'accord, mais que vas-tu mettre dans ton assiette alors ? ».

Changer d'optique

Beaucoup de personnes non végétariennes peinent à imaginer une vie sans viande, juste parce qu'elles focalisent leur attention sur le renoncement. À l'évocation d'un plat végétarien, elles voient une assiette composée de manière traditionnelle, mais dont on aurait simplement retiré la part de viande. Le même réflexe est souvent à l'œuvre dans les restaurants qui proposent un menu végétarien qui, à y regarder de plus près, n'est autre que la garniture du plat du jour. Or, le végétarisme ne consiste pas simplement à retirer un élément de l'assiette, mais à le remplacer judicieusement.
Outre le fait qu'il existe des alternatives végétariennes à base de soja ou de protéines de blé pour pratiquement chaque type de viande et même de poisson, la décision de ne plus manger de viande ouvre de toutes nouvelles perspectives culinaires et gustatives. Il existe, par exemple, des burgers à base de sarrasin, de quinoa, de millet et de légumes, qui sont aussi délicieux que riches en nutriments.
Si cela paraît étrange et peu attrayant de prime abord, c'est normal : bon nombre de végétariens affirment que le changement de régime alimentaire a également modifié leur sens du goût. Ils ont, par exemple, appris à apprécier des légumes qu'ils ne prenaient aucun plaisir à manger auparavant.

Nouvelles perspectives

En tant que végétarien, on doit forcément se pencher un peu plus sur son alimentation, et c'est une bonne chose car cela donne envie d'essayer des recettes inhabituelles et d'en inventer de nouvelles. Transformer des plats traditionnellement à base de viande comme les lasagnes ou les spaghettis bolognaises s'avère ainsi particulièrement plaisant. En outre, les fêtes d'entreprise et les anniversaires offrent toujours de bonnes occasions d'étonner les convives non végétariens avec des plats véganes. Souvent, les non-végétariens ne peuvent tout simplement pas s'imaginer quelles créations savoureuses sont possibles sans produits animaux, et c'est pourquoi ils réagissent de manière critique au début.

Être végétarienne ou végétarien, ce n'est pas si compliqué

Les personnes que l'idée de se mettre aux fourneaux rebute pourront aisément se rabattre sur les produits prêts à l'emploi dont les rayons frais regorgent aujourd'hui.  Les magasins diététiques, les épiceries bio et même les grandes surfaces proposent un assortiment de plus en plus large d'alternatives végétariennes et véganes. Il y en a pour tous les goûts. Il ne faut pas hésiter à se promener dans les rayons des magasins d'articles bio pour avoir le plaisir de découvrir des aliments dont on ignorait tout.

Les personnes végétariennes ou véganes ne sont donc absolument pas frustrées par le renoncement ni réduites à grignoter des légumes crus, au contraire : le fait de ne pas manger de viande, et de le faire en connaissance de cause, donne la possibilité d'explorer une nouvelle façon de cuisiner et de s'amuser en cuisine. Il n'est pas rare que le menu s'en trouve finalement plus varié et plus équilibré qu'avant la décision de se passer de viande.

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